Partage de locaux entre professionnels de la santé : évolution d’une tendance prometteuse

Partage de locaux entre professionnels de la santé : évolution d’une tendance prometteuse

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Au fil des dernières années, le concept de coworking ou espaces de travail collaboratifs a connu un développement particulièrement important. Ces espaces de travail partagés sont pour la plupart, proposés à des travailleurs indépendants, ou à des personnes travaillant habituellement seules chez elles, et ce via des plateformes de réservation. L’idée est de louer un local pour une heure précise et de manière occasionnelle. Dans une société où le progrès technologique consiste en la recherche de toujours plus de flexibilité et de mobilité, le concept du partage de locaux entre professionnels répond à une demande grandissante.

En ce sens, le coworking est un phénomène dans la même lignée que l’ubérisation. Ces deux mouvements ont provoqué une évolution significative des habitudes quotidiennes du travail, des travailleurs, et des consommateurs du 21 ème siècle. Angela Merkel a également cité le phénomène comme une « pratique d’émancipation faisant concurrence à l’actuelle politique néo-libéral de l’individualisation ». Par ailleurs, si l’arrivée d’internet dans les habitudes de tous, a joué un rôle crucial, le développement progressif, d’abord des smartphones (capables d’aller sur internet n’importe où avec son téléphone), puis de la 3G, et de la 4G, ont définitivement permis la création du coworking. L’ampleur du phénomène n’a pas pu passer inaperçu au sein de nombreuses branches professionnelles, notamment le domaine médical.

L’objectif de cet article et d’examiner ce nouveau phénomène de partage de locaux entre professionnels de la santé et d’identifier ce qu’il apporte avec lui. Son succès est-il un feu de paille amené à disparaître, ou une tendance qui, à l’avenir, va s’accélérer ?

Le coworking en évolution perpétuelle :

Depuis l’apparition des premières pratiques de coworking, qui, à ses débuts, était simplement une alternative aux bureaux de travail conventionnels, ce partage de locaux est devenu une tendance mondiale voire un art de vivre. En effet, le nombre de bureaux à horaire flexible a augmenté de manière exponentielle année après année et aujourd’hui toutes les grandes villes du monde possèdent ses espaces de coworking . Bruxelles ne fait pas exception à cette règle et en propose de divers et variés.

Depuis 2018, le nombre d’espaces de travail collaboratifs y a fortement augmenté. Par conséquent, le coworking commence définitivement à entrer dans les habitudes de travail des bruxellois, et notamment de ses travailleurs indépendants. Le secteur médical a lui-même embrassé cette nouvelle tendance, laissant se profiler un mode de travail ‘hybride’ (entre des espaces de travail dédiés et les cabinets de consultation conventionnels). Le phénomène est tel que qu’il devient une industrie à part entière et participe à l’évolution de l’économie (économie de réseau) et de la société.

Les avantages et inconvénients du coworking médical :

La pratique du travail en espace partagé possède de nombreux avantages. Le premier est la création d’une communauté. En étant entouré de professionnels travaillant dans différentes branches du même domaine (par exemple la médecine), chacun a, ainsi, l’opportunité d’échanger ses idées, ses problématiques, créant une ambiance stimulante et développant, même un réseau.

Un autre avantage et non des moindres est la flexibilité qu’offre ce type de système. Pas d’horaire fixe et strict. Le praticien indépendant peut venir exercer, et rester, dans son lieu de travail, seulement pour les horaires prévues (solution clés en main ou turnkey solution). La gestion des coûts est également un point positif. Les utilisateurs loueront les espaces uniquement quand ils en ont besoin. Ni plus ni moins. Ceci évite de perdre de l’argent dans une location fixe à long terme que peu arrivent à remplir.

Disposer d’un espace dédié 7 jours sur 7 est une plus-value non négligeable également, là où louer une journée fixe peut être très contraignant pour un débutant qui s’adapte aux horaires de ses premiers patients.

En bref, le coworking médical offre souplesse, flexibilité, gestion des coûts, facilité d’utilisation.

Cependant, le partage de locaux entre professionnels de la santé apporte, également, avec lui son lot de désavantages. Le premier est la perte d’identité corporative. En effet, beaucoup de disciplines avec différents principes de travail travaillent sous un même toit. Ainsi, les travailleurs doivent faire un effort pour se fondre dans le nouveau moule, causant ainsi une dilution d’identité. Un autre désavantage est que ce concept du partage de locaux entre professionnels de la santé peut être distrayant pour les travailleurs. En effet, le degré d’incertitude et l’utilisation quasi exclusive de bureaux ouverts peuvent rendre la gestion du travail difficile. Autre désavantage est le risque potentiellement plus grand de conflits entre les indépendants dû aux ‘frottements’ plus fréquents.

En résumé, le partage de locaux entre professionnels de la santé est un format de travail intéressant pour nombre de personnes : jeunes indépendants, nouvellement diplômés désireux de développer leur patientèle à leur rythme, « free lancers », associations à but non lucratif, grandes entreprises ou encore les «startups» peuvent être, pour différentes raisons, intéressé par cette pratique. De ce fait le champ de clientèle semble large, suggérant que le coworking pourrait continuer à prospérer encore pour un certain temps. Par conséquent, cette pratique semble promise à un bel avenir. D’autant que, dans l’immédiat, l’actuelle crise sanitaire (Covid-19) tend à augmenter la demande pour ce type d’espaces.

Cependant, pour rester toujours en vogue, le coworking devra être capable de se réinventer et de s’adapter aux innovations à venir. En effet, chaque tendance peut finir par tomber dans l’oubli. Ainsi, le principal défi sera celui de rester compétitif et de continuer à s’imposer comme incontournable dans le monde du travail.

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Petites salles à louer pas chères  : les différentes utilités de ces salles

Petites salles à louer pas chères: les différentes utilités de ces salles

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À travers les décennies, les petites salles à louer pas chères ont eu une importance et une utilité croissante et de plus en plus diverse. De la location de salles de spectacle à la location de cabinets de consultation pour thérapeutes, la libéralisation des sociétés et des économies, a offert toujours plus de flexibilité dans la vie de tous les jours et aussi une plus grande capacité de mouvement. Ainsi, les personnes d’aujourd’hui peuvent voyager plus rapidement et peuvent se permettre de multiplier ls courts séjours professionnels. Ces nouvelles tendances ont fini par influencer la location des salles.

En effet, au fil du temps, les offres de location de salles se sont toujours plus spécifié, tant dans leur taille (des salles plus petites) quand dans la durée de location (heure, ½ journée,
journée ,…).

Le progrès technologique permettant notamment d’accélérer les interconnections, et de multiplier les trajets, notamment à court terme, a fini par développer une demande de location sur une courte durée. Au fil des années, plusieurs types de salles on fait leur apparition. Parmi elles, les cabinets de consultation ou de soins à louer à l’heure. L’objectif de cet article est de présenter les différentes salles thérapeutiques à louer, leurs particularités et leurs différentes utilités.

Dans le milieu thérapeutique en particulier, 4 de ces petites salles à louer pas chères ont fait leur apparition : les petites salles pour un coaching en groupe, les petites salles pour donner une formation en petit groupe, les petites salles pour donner une journée d’initiation et les cabinets de consultation ou de soins. Les salles destinées à une journée d’initiation sont très intéressantes car elles permettent au formateur de faire découvrir sa pratique, son sujet, son domaine, à ses clients potentiels, le temps d’une première journée d’introduction, avant de commencer une formation plus complète, par exemple.

Un formateur débutant n’aura à ses débuts pas besoin d’une grande salle. Une salle avec une petite capacité suffira à ses débuts, le temps de voir grossir. Son groupe de prospects. Le coût de la location de cette petite salle devrait rester relativement abordable pour ne pas dissuader le formateur thérapeute et ses clients. Les salles de coaching, quant à elles, s’adressent davantage à des coachs qui accompagnent leurs clients vers un développement personnel ou professionnel. Le coach peut travailler en tête-à-tête ou en petit groupe. Il existe une multitude de type de coaching différent. Aujourd’hui tout le monde réclame son coach : coach de vie, coach en nutrition, coach pour développer ou améliorer sa carrière. Bref, l’offre est multiple. Ici encore, le professionnel a besoin d’un espace pour accueillir et accompagner son client le temps de sa séance. Inutile de louer un grand espace. Une petite salle suffira amplement. Dans le même raisonnement, ce type de salles est idéal pour des spécialités telles que la psychologie. En effet, ces thérapeutes peuvent proposer des thérapies de groupes dans ce type de salle.

Ensuite, les petites salles pour une formation en petit groupe. Ici les sujets sont infinis. Un spécialiste dans une matière décide de former ses pairs et de transmettre son savoir. Encore une fois, il aura besoin d’un local ou d’une petite salle à louer pas chère pour donner ses premières formations en attendant de remplir des espaces plus importants une fois sa formation connue.
Enfin, les cabinets de consultation ou de soins sont destinés à des praticiens issus de multiples disciplines. Ces cabinets étant tout d’abord équipés du mobilier de base utilisé par ces thérapeutes et étant complètement flexibles de par leur utilisation, ils sont probablement aujourd’hui la solution pour une multitude de nouveaux professionnels du secteur du bien-être et de la santé en demande de solutions flexibles et peu couteuses.

Pour résumé, l’usage des petites salles à louer pas chères dans le milieu thérapeutique est promis à un bel avenir. La variété des types de salles va permettre de spécifier leurs offres pour des demandes toujours plus spécifiques. Par ailleurs, la situation actuelle que nous vivons avec cette pandémie de la Covid-19 permet, ironiquement, d’accélérer le développement des entreprises offrant des petites salles à louer pas chères car la demande pour ce genre d’infrastructure augmente drastiquement. Encore plus de travailleurs nomades, encore plus de flexibilité demandée, encore plus de réduction des budgets.

Cependant, dans un avenir plus lointain, il sera nécessaire de surveiller l’évolution de la transportation (individuelle notamment). En effet, si celle-ci fini par se développer au point que les déplacements ne représentent plus la moindre contrainte, alors ce type de location pourrait être marginalisé par le travail à domicile. Aussi, il est important de remarquer que les différents types de salles discutés plus haut sont adaptables aux nouveaux horaires, notamment à l’heure. Enfin, compte tenu de l’impact considérable que les innovations venues du multimédia ont eu sur les habitudes de tous, et sur les locations des petites salles à louer pas chères  (internet, paiement en ligne, réseaux sociaux,…), les futures créations de cette industrie seront, également, à surveiller.

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